District d’At-Turaif – Ad-Diriyah - Arabie Saoudite
Dans le palais royal d’une ville de briques de terre crue en ruine au cœur du désert dans lequel se glisse la galerie vitrée des architectes américains Ayers Saint Gross, nous avons créé des dispositifs, parfois connectés aux outils numériques, qui, de jour comme de nuit, dialoguent avec les ruines, reflètent l’âme du site et donnent des clés de l’histoire du 1er État saoudien.
Localisation
District d’At-Turaif – Ad-Diriyah
Client
Arriyadh Development Authority
Année
2011
Statut
Réalisé
Surface
5.700 m²
Budget des travaux
3 M € HT
Mission
Scénographie de l'exposition permanente et du parcours extérieur dans les ruines
Récompense
2019 Grand Design Award AIA Baltimore Excellence in Design Awards
Le musée d’Ad-Diriyah s’inscrit dans le vaste complexe archéologique du quartier d’At-Turaif, classé sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 2010. La ville d’Ad-Diriyah, située aux environs de la capitale saoudienne Riyadh, fut le siège du premier état saoudien, de 1744 à 1818. Le Salwa Palace était la demeure de Mohammed Ben Saoud, fondateur du 1er État saoudien, une architecture remarquable de briques d’adobe de style Nadji ruinée avec la ville par les Ottomans en 1818.
Dans ce site désertique exceptionnel, les architectes de Ayers, Sains, Gross ont créé un parcours dans les ruines du Salwa Palace, tantôt dans une galerie vitrée à travers l’histoire du 1er État saoudien, tantôt à l’extérieur dans la vie quotidienne de la famille royale du fondateur de la dynastie Al Saoud.
Le parcours scénographique donne les clés de compréhension des fondements historiques, politiques et spirituels du Royaume d’Arabie saoudite contemporain à travers quelques actes de médiation sensible : des maquettes en terre émergeant des parois ruinées montrant la conquête progressive du territoire saoudien dans la péninsule arabique ; des interprétations photographiques évanescentes des relations qui se sont tissées dans ces lieux ; des briques de terre crue – symbole de la vitalité de la ville – émaillées et colorées, posées dans les ruines pour en permettre le décodage par l’application numérique pour créer une signalétique sensible peu intrusive ; un éclairage dynamique dans les ruines qui se déplace avec les visiteurs à la manière d’une lampe à huile dans la pénombre qui, seule, peut révéler la voûte céleste au-dessus du désert.
L’arbre généalogique des Saoud, une dentelle en aluminium, croît et se dore au fur et à mesure du parcours jusqu’à la dernière galerie qui évoque l’époque contemporaine dans un majlis, lieu traditionnel de rassemblement des hommes autour des questions politiques et sociales.
Des ambiances sonores font vivre les lieux au rythme des évènements. La nuit, des projections surgissent des ruines pour souligner certains éléments architecturaux significatifs ou faire sentir la présence des habitants.
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Architectes mandataires :
Ayers / Saint / Gross - Washington - U.S.A.
BET :
Buro Happold - Londres
Eclairage :
Gilmore - Washington
Scénographie :
Studio Adeline Rispal - Paris
Muséographie :
AP'Culture - Paris
Ingénierie et design multimédia :
InnoVision - Paris
Conception sonore :
Diasonic - Paris
Signalétique d'exposition :
Autobus Impérial - Paris
Economiste de la construction :
Davis Langdon - Londres
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