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Exposition "Laboratoire d'Europe. Strasbourg 1880-1930"

Strasbourg - France

« Laboratoire d’Europe, Strasbourg, 1880-1930 » a pour ambition de montrer comment la ville de Strasbourg  est alors devenue un laboratoire dans lequel pensées et formes nouvelles ont surgi des croisements et fécondations, voire oppositions, entre cultures allemande, française, et plus largement européenne.

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« Laboratoire d’Europe, Strasbourg, 1880-1930 » a pour ambition de montrer comment la ville de Strasbourg  est devenue un laboratoire dans lequel pensées et formes nouvelles ont surgi des croisements et fécondations, voire oppositions, entre cultures allemande, française et, plus largement, européenne.

Une exposition qui se décline sur quatre sites :

  • le musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg (MAMCS)
  • le musée des Beaux -Arts
  • la galerie Heitz du musée des Beaux-Arts
  • le musée zoologique de l’Université de Strasbourg.

Les galeries situées au niveau 1  du MAMCS constituent la colonne vertébrale de l’exposition du fait que leur surface est plus importante que les trois autres sites et que les thématiques valorisent des échanges culturels et disciplinaires.

Les quatre thématiques du parcours s’y installent comme le prévoit le programme :

– Art de vivre 1900-1925

– Les collections, témoins anthropologiques

– La vie artistique

– Strasbourg et la modernité

Une exposition est toujours plus parlante pour les visiteurs si sa scénographie réussit à capter la puissance de l’architecture pour traduire l’esprit du programme scientifique. Or, au MAMCS, nous avons la chance de disposer de très belles galeries à l’échelle des archétypes muséaux du XIXe siècle bien qu’ils soient traduits dans un autre langage architectural.

Pour « Laboratoire d’Europe, Strasbourg, 1880-1930 », notre approche conceptuelle vise à valoriser ces galeries aux proportions généreuses par une scénographie résolument contemporaine qui, sans cloisonner l’espace, donne à voir et à parcourir plusieurs échelles, architecturale, muséographique, humaine et temporelle, ainsi que plusieurs niveaux de lectures, plusieurs récits parallèles dont les combinaisons et les articulations parlent du foisonnement intellectuel, scientifique et artistique de Strasbourg pendant cette période.

L’espace est ainsi transformé par des aplats de couleurs et d’images, fixes ou animées, qui permettent de tisser la grande échelle des galeries et celle des collections et des visiteurs.

Une frise d’images fixes et animées d’environ 2 mètres de hauteur, sélectionnées par les commissaires selon la documentation disponible, se déroule en partie supérieure des cimaises périphériques, tout comme les plafonds et corniches moulurés limitaient la hauteur des cimaises colorées dans les musées de Beaux Arts au XIXe siècle. Les collections s’y installent harmonieusement sur les aplats de couleurs à choisir en fonction des regroupements thématiques et des oeuvres qu’ils réunissent. Le fond blanc de la cimaise contemporaine apparaît en allège et entre les aplats de couleurs et nous rappelle notre regard contemporain.

Des images animées débordent de la frise en occupant une partie de la cimaise.

Ces niveaux de lecture des photos, films et collections offrent chacun une distance de vision optimale ce qui leur permet de ne pas en gêner les spécificités : la vision proche d’une oeuvre n’est pas perturbée par la vision haute – et donc plus distante – des images de la frise, pas davantage que la vision d’un film ponctuel. Mais l’ensemble compose des relations, des assemblages, des hybridations dans le temps et l’espace de la visite.

En cas de forte fréquentation, tous les visiteurs peuvent voir images et films où qu’ils soient, sans se gêner les uns les autres.

Chaque galerie fait l’objet d’un traitement spécifique selon la thématique et de mobiliers différents pour développer des ambiances contrastées.

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    Générique

    Direction artistique, scénographie : Studio Adeline Rispal - Paris

    Eclairage : Licht Kunst Licht - Bonn

    Signalétique : Dépli design studio - Paris

    Commissariat général : Pr Roland Recht, Joëlle Pijaudier-Cabot