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Musée National de la Marine

Paris - France

Le musée de la Marine, un lieu incarnant la mémoire et l’avenir de toutes les aventures maritimes. Tel un quai posé au bord de la mer. Une expérience-visiteur conçue comme un embarquement

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Né de la collection des « modèles » offerte à Louis XV par le botaniste et constructeur naval Henri Louis Duhamel du Montceau, l’actuel musée national de la Marine de Paris est l’un des plus anciens du genre dans le monde. Installé dans l’aile Passy du Palais de Chaillot depuis 1943, il est incontestablement, dans l’imaginaire des marins, un temple abritant des trésors de collections de renommée mondiale.
Si la culture maritime demeure encore un domaine lointain, peu familier des Parisiens et plus généralement d’une majorité de Français qui vivent loin des côtes, il n’en reste pas moins vrai que la mer concerne aujourd’hui, encore trop souvent à leur insu, le plus grand nombre de nos contemporains.
Non seulement le monde maritime est-il porteur d’une mémoire patrimoniale à plusieurs facettes (histoire, légendes, conflits, industrie, chantiers navals, sport, commerce, transport, plaisance, etc.), mais il est aussi associé – et aujourd’hui plus que jamais – à de multiples enjeux d’avenir pour nous, habitants de la Terre (santé, environnement, climat, énergie, etc.).
Les hommes et les femmes qui s’y sont aventurés, que ce soit par leur curiosité, leurs métiers ou leurs exploits, ne le savent que trop bien… et ce sont eux, gens de mer, qui sont le mieux placés pour nous y sensibiliser !

Conséquemment notre projet scénographique se développe de la manière suivante :

• Une approche « Global design » dès la phase de conception artistique et technique du projet, pour optimiser le bien-être des collections, des visiteurs et des personnels.

• Le parcours semi-permanent est aménagé en boucle pour optimiser la porosité entre l’exposition et la médiation à travers trois grandes thématiques développées dans les Galeries 1, 2 et 3 et quatre collections spécifiques aménagées dans les Studios A, B, C et D.

• Le projet scénographique tire parti de l’architecture des lieux en se déployant sur deux échelles : la mer et le port. Les grandes hauteurs s’ouvrent sur les grands horizons maritimes tandis que l’espace déambulatoire s’organise comme un port protecteur avec ses atmosphères contrastées, sa foule, ses cabinets aux mille merveilles, ses échoppes, ses pauses…

• La médiation est au cœur du projet scénographique : celle, sensible, qui fait résonner l’univers maritime en nous et celle, cognitive, des tables, des mobiliers et des dispositifs interactifs qui attirent par leur traitement graphique et multimédia et le confort de leur ergonomie.

• La fluidité des flux a fait l’objet d’un soin tout particulier notamment en ce qui concerne l’organisation des espaces, volontairement flexible et fonctionnelle, le calibrage des dispositifs multimédia, des manipulations interactives, des implantations signalétiques, etc.

• Le design des mobiliers et des équipements du parcours est volontairement épuré, à l’image du projet de rénovation du musée, et inspiré de l’architecture navale, notamment dans les Galeries 1et 2

• La signalétique participe pleinement de la scénographie en jouant avec les codes de la signalétique maritime (phares, amers, mires limnométriques, balises nautiques) et les variations d’échelles et de hauteur comme dans l’univers portuaire.

• L’éclairage scénographique fait l’objet d’un réglage très différencié pour renforcer l’atmosphère et l’ambiance de chaque espace. Toujours discret, mais extrêmement précis, il privilégie la relation entre l’architecture, les collections et l’expérience visiteur. Ainsi, par exemple, la lumière du jour est-elle filtrée pour prévenir les collections, mais elle reste souvent présente, comme en mer, pour sentir les variations journalières et saisonnières.

• Multimédia Signature sonore
Sans être systématique, le multimédia est toujours au service de la médiation sensible quels que soient les espaces et les dispositifs. Sa contribution est donc très différenciée entre les Galeries 1, 2 et 3 et les Studios A, B, C et D. À noter qu’ici, l’univers marin porte autant à voir qu’à entendre !

• Une approche durable sur le plan environnemental, économique et social
Notre approche de la scénographie s’inscrit volontairement dans le contexte d’une transition écologique globale pour satisfaire aussi bien aux enjeux culturels et sociaux du projet que d’une ambition stratégique environnementale et économique. Cette traduction est donc visible tant dans les choix d’infrastructures et de dispositifs scénographiques (mobilier, matériaux, éclairage, ventilation, etc…) que de fonctionnement et de maintenance des équipements (lumière et multimédia), de facilité de renouvellement des collections, de flexibilité des espaces…
Enfin, au regard des enjeux sociétaux et sociaux du musée, nous proposons que la Galerie 1, destinée à donner des clés sur les enjeux du futur (ex Galerie 2 : Économie maritime, les routes de la consommation) soit hors douane afin de toucher le plus de visiteurs possibles. C’est à dessein que nous l’avons située au début du parcours. Cet espace pourrait en outre accueillir de grands évènements tels que des grandes courses maritimes qui y seraient retransmises en direct sur le grand écran pour attirer de nouveaux publics vers les enjeux maritimes.

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    Générique

    Scénographie mandataire : Studio Adeline Rispal

    Architecture : h2o architectes

    Éclairage : Les Éclaireurs

    Conception et ingénierie multimédia : InnoVision

    Signalétique : Change is good

    BET structure : Equilibre structures

    BET acoustique : Impedance ingénierie

    BET TCE, exploitation-maintenance : IGREC ingénierie

    Economiste de la construction : VPEAS