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Cité internationale de la langue française

Villers-Cotterêts - France

Dans ce projet, les Ateliers Adeline Rispal soutiennent que  le langage est au cœur du processus de coopération entre les hommes : il permet d’échanger, de décrire le monde, de le penser et de se projeter collectivement dans le futur…

La langue française est un patrimoine immatériel : source permanente de création, elle contribue au rayonnement de la France dans le monde… Bien plus qu’un musée, la cité internationale de la langue française est un symbole et un outil.

 

Enjeux du projet

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Chacun d’entre nous naît et se développe dans cette matrice qu’est sa langue maternelle : c’est elle qui lui permet de dire le monde. Ainsi, la langue est-elle à la fois l’origine et l’outil de construction de soi au sein d’une collectivité en co-construction permanente.

Cependant, certains d’entre nous, trop nombreux, ne maîtrisent pas ou pas totalement cet outil fondamental d’identité, de liberté, d’apprentissage, de communication, d’imaginaire et donc de création qu’est la langue française.

En investissant symboliquement la résidence royale où François Ier a signé l’Ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539, la Cité internationale de la Langue française s’installe paradoxalement aujourd’hui dans l’une de nos régions les plus touchées par l’illettrisme.

Autrement dit, si la Cité est conçue comme un formidable outil de reconnaissance des qualités et des particularités de la langue française au sein de la francophonie, accessible à tous, elle est aussi une chance, tant à l’échelle locale que nationale voir internationale pour ceux qui en ont tout particulièrement besoin.

Comment faire rayonner la Cité Internationale de la Langue Française à Villers-Cotterêts ? Comment inviter les riverains à s’approprier cette Cité, à la traverser, à s’y inviter ? Comment rendre l’institution vivante et ouverte vis-à-vis des riverains, du centre-ville, des cités avoisinantes ?

Nous proposons que la Cité Internationale « irrigue » hors les murs vers la ville et la forêt. Dès la gare, le parc, le centre de Villers-Cotterêts, une signalétique visuelle et sonore préfigure la Cité à travers plusieurs dispositifs :

– Une signalétique directionnelle inscrite à même les trottoirs : un chemin emmène le visiteur depuis la gare vers la Cité. Le trajet à pieds (800m) est divisé en 26 étapes comme un abécédaire. Plaques en laiton gravées, implantées tous les 30m.

– Un mobilier urbain : les « bancs mots ». Tels un jeu de mikados, ils mots sont disséminés dans le centre-ville et le parc, puis plus densément disposés dans les cours et jardins de la Cité. On s’y assoit pour faire une pause, discuter, déjeuner, lire. La Cité devient ainsi un espace public pour visiteurs et riverains.

Sur chaque banc, sont inscrits des mots français. Lorsque qu’une personne s’assoit, sa présence est détectée et le banc « parle » en guise de bienvenue : citation d’un poème, extrait d’une chanson, vers d’une tragédie, tirade de slam, verbatim d’un discours : tous les registres de la langue française sont présents, créant la surprise.

Ainsi, le banc « étoile » convoque un morceau de Nés sous la même étoile du groupe de rap IAM, « antistrophe » cite Rabelais (“Il n’y a qu’une antistrophe entre femme folle à la messe et femme molle à la fesse.”), « abracadabrantesque » nous fait entendre Jacques Chirac… ou Rimbaud.

Les bancs mots jouent, composent ainsi une partition visuelle et sonore de la langue française et mettent en résonnance la ville et le coeur de la Cité.

Depuis la place Aristide Briand, nous proposons de nous servir de kakémonos / oriflammes dans les deux sens de lecture afin de créer un appel depuis la ville vers l’entré au site par les offices. Le mot « Bienvenue » est ainsi décliné en français et dans les douze langues qui ont le plus nourri la 9e édition du dictionnaire de l’Académie, à savoir l’anglais, l’allemand, l’arabe, l’espagnol, l’italien, le japonais, le russe, le sanskrit, le turc, l’hébreu et le chinois.

 

La porte cochère en bois sera remplacée par une grille métallique afin que la cour des offices reste visible par les riverains même en dehors des horaires d’ouverture du site. Le nom de la cité sera quant à lui réparti en lettres métalliques individuelles rétro-éclairées autour du porche d’entrée.

Une intervention artistique est également proposée au sol : jouant sur un effet de perspective proche du travail de l’artiste Georges Rousse, le passage piéton devient ludique et invite à traverser pour rentrer dans le site.

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