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Cité des Climats et vins de Bourgogne

Mâcon et Chablis - France

La Cité à Chablis et la Cité à Mâcon permettent aux visiteurs de découvrir le vin à travers 3 expériences : éprouver, c’est-à-dire connaître par l’expérience ; comprendre, c’est-à-dire s’approprier la connaissance ; déguster, c’est-à-dire éduquer son goût, apprécier les saveurs. La scénographie composée de strates matérielles et immatérielles crée un univers particulier dans lequel le visiteur est immergé. Supports sensibles d’un voyage imaginaire, elles figurent les différents temps du vin et donnent les clés d’une appréhension géo-sensorielle des Climats et des vins de Bourgogne.

L’inauguration des 3 sites, Chablis, Beaune et Mâcon, a eu lieu les 17-18 juin 2023.

 

Enjeux du projet

En +

Éprouver, comprendre, déguster

Chaque vin de Bourgogne est singulier : son alchimie, renouvelée chaque année et chaque année différente, en fait à la fois le produit fort et l’équilibre fragile d’interactions entre la terre, l’air, la vigne, le corps et l’esprit des hommes.
Cette alchimie, propre à plus de 80 appellations et plus de 1200 Climats, participe largement de l’image de complexité que l’on se fait des vins et des Climats de Bourgogne.
Nous ne voulons pas expliquer intellectuellement cette complexité.
Notre ambition est que les visiteurs en fassent l’expérience via trois principes émotionnels :
Éprouver, c’est-à-dire se rendre compte et connaître par l’expérience.
Comprendre, c’est-à-dire partager la connaissance plutôt qu’apprendre isolément.
Déguster, c’est-à-dire éduquer son goût et apprécier les saveurs.
En rendant lisible la singularité des Climats, l’expérience sensorielle des visiteurs leur révélera la richesse, la variété et la subtilité des vins de Bourgogne.

Vins et Climats…une affaire de temps

Réduire la Bourgogne à une « mosaïque » de Climats générant un système complexe de vins relève d’une
approche partielle.
Bien plus qu’un écosystème de surface, les Climats conjuguent trois dimensions (minérale, végétale, humaine) qui interagissent entre elles et se confrontent au temps : celui qui passe et celui qu’il fait.
Autrement dit, le vin c’est d’abord une affaire de temps, les uns longs, les autres courts, de plusieurs natures et à plusieurs échelles :
• celui du cosmos,
• celui de la géologie
• celui de la géographie,
• celui de la météorologie,
• celui de la civilisation des hommes,
• celui de la transmission culturelle,
• celui de la biologie,
• celui de la viticulture,
• celui des vendanges,
• celui de la vinification,
• celui de l’élevage,
• celui de la dégustation,
• celui de la convivialité,
• celui de la passion…
Toutes ces strates sont contenues dans un verre de vin.

Aussi, à l’instar d’une coupe géologique qui rend lisible la complexité d’un sol, les strates de tous ces temps doivent rendre lisibles la complexité et exhaler la beauté du vin.

Une médiation géo-sensorielle

Trois ingrédients participent du concept scénographique :
• Des strates matérielles et immatérielles créent un univers particulier dans lequel le visiteur est immédiatement immergé. Supports émotionnels d’un voyage imaginaire, elles figurent les différents temps du vin et donnent les clés d’une appréhension géo-sensorielle des Climats et des vins de Bourgogne.
Tel un paysage immersif, elles unifient l’espace tout en créant des ambiances spécifiques en fonction
des matériaux (roche, bois, végétaux…) ou des immatériaux qui, tels des couches de sédiments, les
colonisent.
En effet, les strates sont aussi constituées de contenus immatériels et de médiation (multimédia, numériques,
signalétique, didactique, éclairage…).
• Des mots… pour rendre lisible les Climats, s’enivrer du vocable des vins pour les comprendre « de l’intérieur », s’éduquer au goût par les mots…
La sémantique liée au vin et au patrimoine historique des Climats constitue un champ émotionnel et poétique révélateur de sens comme l’expriment, chacun dans leur registre, Jean-Pierre Garcia, Bernard Pivot et Jacques Puisais.
• Des sons… pour solliciter ponctuellement l’ouïe, pour apaiser et mieux éprouver la vie des terroirs à travers le territoire.

Le parcours sensoriel connecté fait écho au parcours de visite physique. Ce dispositif repose sur les mots liés au vin pour éduquer son goût et définir son profil gustatif à l’instar des travaux de Jacques Puisais : « Utiliser les mots pour évoquer un plaisir permet en nourrissant le corps, d’alimenter l’esprit. »

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+

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    Générique

    MAÎTRISE D’OUVRAGE : Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne

    AMO Programmation scénographie : SCARABÉE

    AMO programmation muséographique : ÂME EN SCIENCES

    Contrôle technique et SPS Chablis et Mâcon : SOCOTEC

    OPC : BIVB

    MAÎTRISE D’ŒUVRE SCÉNOGRAPHIE :

    Architecte scénographe, mandataire : ATELIERS ADELINE RISPAL

    Direction de projet : Adeline Rispal

    Cheffe de projet chantier : Isabelle Vartan

    Études : Mathilde Pyskir, Julie Chaudier, Margaux Geib Lapinte, Romain Hamon, Estelle Basalo, Sophia Boudou

    Direction générale et administration : Marc Hivernat et Daisy Bustinza

    Ingénierie et design multimédia : INNOVISION, Alain Dupuy, Laurent Oberlé

    Conception des contenus multimédia : FLEUR DE PAPIER, Guillaume Darcourt

    Design graphique et signalétique : CHEVALVERT, Patrick Paleta, Mathieu Mohamad

    Conception lumière : LES ECLAIREURS, Luca Goy, Anaëlle Vinçot

    ENTREPRISES DES LOTS SCÉNOGRAPHIE :

    Agencement scénographique : BAREM

    Éclairage scénographique : INYTIUM

    Équipements multimédia : VIDELIO

    Graphisme et signalétique : ŒIL DE LYNX

    Manipes / Maquettes : DUCAROY-GRANGE

    Production audiovisuelle et multimédia : DRÔLE DE TRAME

    Réalisation : Corinne Planchais, Virginie Adoutte, Camille Le Bris, Edoardo Cecchin, Marie Saby (Les Fées Spétiales), Aurélia Hadji Lazarot

    Création Graphique : Valentine Hébert

    Création sonore : François Leymarie

    Développement multimédia : Sylvie Tissot (Anabole), Etienne Jeantet

    Production : Claire Lebouteiller, Anne-Sophie Palué, Gwenael Ameline, Mégane Verdier, Gabrièla de Carvalho (Les Fées Spéciales)

    Prises de vues : Philippe Lassale, Sébastien Villotte, Florent Duchaillut, Yves Brodsky, Antoine Prévost

    Montage : Paco Abelleira, Raphaelle Uriewicz, Robin Gaussé

    Prises de vue en drône : Michel Baudoin

    Interprétation : Christophe Reymond, Sylvia Conti, Sébastien Ossard, Leslie Clack, Brenda Clark, Irma Schmitt, Peter Kröner

    Traduction : Letitia Farris et Andreas Rhiele

    Photos : Luc Boegly